Les photos instantanées sont comme des souvenirs. Certains sont nettes et d'autres pas. Pour ma part ce sont toujours les mauvais souvenirs dont je n'arrive pas à me remémorer, est ce par déni ou bien à cause d’un voile invisible qui obstrue l’objectif de notre mon appareil ?
C’est cette capacité à réunir deux émotions à la fois, l’une étant le reflet de l’autre. Deux caractères et personnalités qui se mêlent et s’entremêlent à travers les dimensions. La dualité de deux couleurs : le noir et le blanc, dans une seule entité. L’espace d’un instant les larmes me gagnent et la minute d’après l’euphorie prend place. Je cesse de me demander laquelle de ces deux personnes se situe de l’autre côté du miroir. Suis-je aussi toquée que le...
Je manque cruellement de lâcher-prise. Vous savez, je suis comme ces arbres sans souplesse qui se cassent dès lors qu'ils sont en mauvais posture. A chaque martèlement de hache ils se sentent dévêtus de leur écorce que l’on surnomme “carapace”. L’enracinement le plus profond permet de ne pas laisser s’écouler la sève tel que des larmes de feu. J’envie ces personnes dotées d’une telle liberté. Comme des feuilles, ils prennent leur envolent et se laissent transporter par...
Je perçois tous ces décollages comme des chemins pouvant nous mener aux bras de Morphée. Un voyage vers un milieu aussi magique qu’intriguant qu’est le ciel, il me donne l’impression de rêver. Les turbulences que nous rencontrons au cours de ce périple ne sont que les manifestations de nos mauvais rêves. Néanmoins, ceci n’est pas la plus douloureuse des étapes. L’avion censé nous ramener sur la terre ferme entame une descente vers une réalité que je ne suis pas peut être...
Un tourbillon d’émotion, c’est exactement ce que je ressens là maintenant. La colère, la joie, la tristesse. Ce sont tout ces sentiments qui se mélangent au plus profond de moi. Tout ces changements qui s’entrechoquent dans nos vie me font penser à ces feuilles caduques. Elles résistent pendant un temps mais finissent toujours par tomber. Et c’est à ce moment précis, où elles touchent le sol, que les émotions resurgissent.
J’ai toujours cru que nous vivions dans une boule à neige. Vous savez cette jolie prison dont le sol est parsemé de flocons de neiges plus brillant les uns que les autres. Et qui dit prison, dit que nous ne pouvons en sortir. Pendant longtemps j’ai cru que cette magnifique barrière invisible était toute autour de nous. Bien évidemment que non, elle était simplement autour de moi, dans ma tête. Le seul moyen d’en sortir était que quelqu’un brise cette vitre qui m’empêchait...
Je ne sais pas vous, mais je déteste attendre. J’ai comme l’impression de perdre mon temps. Vous savez c’est cette chose précieuse que l’on ne peut maîtriser, que l’on ne peut ni voir ni toucher et pourtant on sait que cette petite chose est présente tout autour de nous. Pour moi ce temps, il défile à une allure folle, un peu comme une cascade. Et comme une cascade, chacune de ces gouttes d’eau telles des minutes qui s’écoulent, ne peuvent être rattrapées…
Ce ne sont que de petits détails mais ils ont toujours tendance à nous agacer. Vous savez, ce sont ces petits choses qui vont nous titiller jusqu’à ce que nous rentrions en éruption. Dès que quelques choses interagit avec notre quotidien et vient le perturber, nous perdons nos repères. Je finis par me demander si nous pouvons réellement nous passer de notre confort…
J’avance d’un pas, mais j’ai toujours la sensation de régresser. On pense que l’on pourra avancer et pouvoir prétendre devenir une personne meilleure et plus adulte. Mais à chaque fois que je me regarde dans une miroir, je ne vois qu’une petite fille. Peut-être est ce l’apparence physique qui prime sur la personnalité, en tout cas c’est ce que mon reflet me répète chaque jour.